Injustice à la Parisienne!
1793.06.03. 18:31, aefruse
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Et au désenchantement?
NO XIV.
Du Lundi 3 Juin 1793.
publié par Virág
Le 2 juin, 80 000 Parisiens en colère assiègent l'assemblée de la Convention. Il s'agit essentiellement de gardes nationaux en armes. Ils réclament la destitution et l'arrestation des députés girondins, que l'on appelle ainsi parce que plusieurs sont originaires du département de la Gironde.
Leur crime? Après la victoire de Valmy (le 20 septembre 1792) et instauration de la République, les Girondins, adeptes d'un pouvoir décentralisé, auraient souhaité arrêter le cours de la Révolution.
Les Montagnards font voter une loi sur le cours forcé de l'assignat et ils obtiennent le lancement d'un « emprunt forcé » sur les riches. Ils bénéficient du soutien des sans-culottes parisiens, de la Commune de Paris et du club des Jacobins. Les Jacobins entreprirent de dominer l'opinion contre leurs adversaires Ontiques qu'ils continuaient à appeler les « Brissotins ». Après l'exécution du roi, Marat déploya ses efforts contre « la faction ennemie » qui avait le front de vouloir disputer le pouvoir aux Montagnards. Les députés prisonniers, sont contraints de signer un décret qui emprisonne certains des membres de la Gironde. Ainsi avec l'aide de la Commune, la Montagne a mis fin au pouvoir des Girondins.
Les journées insurrectionnelles du 31 mai et du 2 juin aboutissent à l'arrestation de 29 députés, chefs des Girondins, sur décision de la Convention. Ils seront exécutés. Les Girondins non arrêtés vont soulever contre la Convention les départements où ils sont influents : c'est le soulèvement fédéraliste.